La cote des autos de collection enregistre un tassement depuis plusieurs mois. Porsche est l’une des marques les plus exposée à ce phénomène, parce qu’elle a elle même engendré des phénomènes spéculatifs savamment orchestrés, pour le plus grand bonheur des « opérateurs du marché » dirons-nous pudiquement. Décryptage.
Les bénis-oui-oui nous expliqueront que l’envolée exponentielle des 20 dernières années sur les Porsche dites « Classiques » (gammes 356, 912, 914 et 911 pre-75) a été due à « la loi de l’offre et de la demande« . Ca, c’est la phrase toute prête à l’emploi, pour faire intelligent quand on ne sait pas quoi dire. C’est un peu plus compliqué que celà.
Au delà de la poussée des prix NATURELLE des voitures de collection depuis une vingtaine d’année, dans un contexte de nostalgie, l’engouement autour des Porsche Classiques a été savamment orchestré par l’ensemble des « acteurs du marché » qui on sû fabriquer la demande…
Mais ça veut dire quoi « les acteurs du marché » au final ?
En fait ça veut dire « tous les acteurs économiques ayant un intérêt à voir les prix progresser« .
Exemple : Quand, en 2000-2002, une 911 2.2 T de 1970 ou une 3.2 de 1988 en bon état changent de main pour 16 ou 18.000 euros il n’y a pas de marché professionnel autour de ce véhicule. La réfection du moteur ou de la carrosserie coûte le prix de la voiture. Si la voiture cartonne ou que le moteur est à refaire, elle part à la casse « Economiquement irréparable ». Sur le marché de l’occasion, elles intéressent pas les professionnels qui ne peuvent pas marger décemment dessus.
Mais Porsche qui vient de ré-orienter sa stratégie en introduisant les 996 (puis 997) refroidies par eau et au caractère plus GT que véritable sportive se dit qu’il faut cajoler ses clients « historiques ». Alors Porsche va discrètement multiplier les « clubs Porsche » et y adjoindre des sections « Classic », va multiplier les événements « les 50 ans de la 356 », « les 40 ans de la 911 », « les 60 ans de la 356 »…
La presse spécialisée Porsche est choyée et inondée de publicité, on se souvient peut-être aussi des éphémères magazines « Nostalgia » ou « Pure » … nés à cette époque puis emportés par la déferlante Internet de ces années là.
Qu’importe, Porsche soutiendra discrètement les grands forums internationaux (ou leurs propriétaires) consacrés à la marque. En parallèle, avec le renouvellement technologique des 996-997, Porsche renouvelle une bonne partie de ses techniciens SAV. Ces derniers s’empressent d’ouvrir des enseignes de « Specialiste Porsche » indépendant offrant les mêmes prestations que l’enseigne officielle, à un tarif horaire plus modeste.
L’internet joue un rôle majeur dans la fabrication de la « bulle » Porsche Classic. Forums, blogs, registry existent pour chaque modèle, … La toile est inondée de photos de Porsche Classique en restauration, sur la route, sur circuit … ça bouillone, ça s’auto-congratule, ça s’auto-persuade qu’on possède une rareté. On reproduit les stickers d’époque, on s’arrache les répliques du blouson de Steve McQueen dans « Le Mans » en 1970, les bobos branchés-hype-outlaw s’affichent en 911/912, Magnus Walker commence à faire des émules, les brokers « Porsche Classic » s’installent dans les quartiers chics …
Et on arrive progressivement à tous les ingrédients qui constituent une bulle spéculative / fashion : On donne à un objet une valeur excessive, soit en expliquant qu’il est vieux, rare, chargé d’histoire… soit en le répétant jusqu’à ce que les gens le croient.
Et comme il y a bel et bien des gens qui ont plus d’argent que de bon sens, il se trouve toujours des gogos pour payer une Porsche 5 fois ce qu’elle vaut intrinsèquement…
Durant les années 2000-2010, tout le petit monde Porsche vis en vase clos, avec ses clubs, ses réunions monomarque, sa presse spécialisée, ses sites et forums internet… En France, la presse magazine s’empare du phénomène et titre une fois sur deux à la Une sur « Quelle Porsche dois-je acheter pour ne pas perdre d’argent ? » « Achetez aujourd’hui, elle vaudra plus l’an prochain »…. Les cotes « maison » de chaque magazine s’envolent de mois en mois. Un lectorat aux anges est un lectorat qui en redemande et qui revient chaque mois lire que sa voiture est une mine d’or …
La démocratisation de l’internet engendre aussi le phénomène de la petite annonce gratuite. Auparavant, il fallait payer pour publier des petites annonces. Maintenant, c’est fini … la concurrence fait rage, il faut piquer l’audience aux opérateurs historiques alors on va offrir les petites annonces gratuites. Super !
Sauf qu’une logique d’annonces gratuites est une pratique inflationniste : On passe à l’année une annonce pour une voiture au prix fort « en attendant qu’un pigeon passe ». On n’est plus dans une logique de vente au prix du marché mais dans une recherche de la plus-value.
Pire, on observe des annonces sur des voitures qui n’existent pas ! Mais ça permet de montrer en permanence dans les listes d’annonces des voitures avec un prix (élevé) en façade. Tout ceci contribue au martèlement des esprits « les prix montent » « les prix montent » « les prix montent » …
Le résultat est là. Entre 2004 et 2015, les prix des Porsche Classic sont multipliés par 4 ou 5. Une 356 A qui se négociait l’équivalent de 25.000 € en 1999 dépasse dorénavant les 100.000. Les modèles particulièrement rares atteignent des sommets et l’on parle de millions d’euros dans les grandes ventes aux enchères internationales. Même si ces (rares) transactions ne sont pas représentatives du marché, la presse, les blogs, les forums martèlent à chaque fois l’info « les prix montent » « les prix montent » « les prix montent » …
A ce moment, tout le monde est aux anges : les indépendants refont des moteurs à tour de bras, les carrossiers restaurent les carrosseries, les selliers rénovent les intérieurs, les 911 sont plus neuves que neuves, les experts expertisent, les assureurs assurent des valeurs de plus en plus élevées, les brokers font de généreuses marges, les people achètent des 911 Classic pour s’afficher au Tour Auto à coté des anciennes gloires du volant, les propriétaires avisés font de généreuses plus-values en faisant x2 ou x3 en quelques années…
Un marché aussi juteux attire aussi les convoitises et des gens à la morale border-line. On reconstruit des voitures à partir de 3 épaves. De fausses Porsche 911 2.7 Carrera RS se sont retrouvées à la vente chez les plus grandes maisons d’enchères. Chuttttt … n’en disons pas plus, dans ce monde là, on ne va pas en justice, on dédommage en toute discrétion… Reste que Porsche vient quand même de se pencher sur le problème des 2.7 Carrera RS … des numéros de châssis de voitures réputées détruites étant ré-apparus, comme par miracle ces dernières années ! Très récemment encore, un célèbre spécialiste Porsche californien est mis en cause par un comédien hollywoodien pour lui avoir vendu une « fausse » 356 Speedster GS/ST au prix de 1.2 M$ en 2013 ! Hum, hum vous sentez les odeurs nauséabondes qui remontent ?
On passe donc de l’euphorie généralisée dans les années 2000-2010 à une relative méfiance à partir de 2015. Le marché se stabilise. Et puis Boum … en 2016, le marché bascule explicitement à la baisse. Lors de la très médiatique vente Artcurial du salon Rétromobile 2016, une superbe Porsche 911 2.0 S (oui S) SWB blanche restauré et superbe – lot n°207 de la vente Artcurial – estimée par les commissaires priseurs entre 120 000 et 150 000€ (soit déjà 40% de moins que la côte Flat6 Mag affirmant « entre 180 000 et 250 000€ ») n’a pas dépassé 90.000 euros dans le temple international de la voiture de collection, révélant ce que tout le monde pressentait : le décalage flagrant entre les valeurs affichées, claironnées, présumées et la réalité du marché.
Parce que au final, il faut quand même regarder un peu les choses telles qu’elles sont : Une Porsche 356 A est-elle si différente d’une Coccinelle au point d’en valoir 20 fois le prix ? Elle en a partagé le bloc moteur et le train avant de 1948 à 1955 et conservera jusqu’en 1965 exactement la même architecture. Le modèle 356 Carrera 356 GS avec le moteur « Furhmann » 1500cc 4 arbres revendiquant 100cv est porté au nirvana par le microcosme des Porschistes comme étant une mécanique « ultime » … en oubliant opportunément qu’Alfa sortait à la même période la même puissance d’un « petit » 1300cc !
Retour sur terre pour le monde des Porsche Classic. Les Porsche Classic sont des voitures extraordinaires mais qui ont atteint des valeurs élevées sans rationalité. Elle restent encore pour la plupart affichées à des prix globalement élevés. Histoire de sauver les apparences. Mais les transactions réelles (pas les prix affichés en annonces) se font à des niveaux plus réalistes depuis 2016 et le dégonflement de la bulle est avéré et continu, si bien que l’ensemble des cotes commencent à intégrer ce reflux. La suite logique du mouvement sera que les ventes vont globalement diminuer, histoire de digérer le phénomène. Nombreux seront les vendeurs qui renonceront de vendre à perte, les acheteurs reconsidéreront peut-être d’autres modèles et globalement les différences devraient diminuer entre les différentes générations de 911.
La bonne nouvelle, au final, c’est qu’en 10-15 ans, l’essentiel du parc des Porsche d’avant 1974 a été restauré !
Très bon article!
La spéculation, dans tous les domaines, se retourne contre les spéculateurs ou les pigeons!
Pas de risque de spéculation avec la Triumph TR3 qui fait mon bonheur!
Tres bien votre article sur les 911. A regarder de prés également les prix que demandent certains pour des PMA. Sur un fameux sites d’annonces gratuites il y en a qui proposent sans rire des 944 S2 à 50 000 voire 60 000e sous prétexte de faible kilométrage !!!
Il est rassurant de constater qu’avec de tels tarifs psychiatriques, ces modèles trainent des mois sans que le moindre pigeon se pose sur la carrosserie.
A méditer pour les vendeurs ….
Tout a fait d accord avec vous, moi qui cherche une s2
pourquoi vendre des véhicule aussi chère soit disant restaurés mais au final beaucoup de surprise beaucoup sont la pour vendre des raves en exagérant une rave de 1000 euros ils la propose a 10 000 euros regarder les annonces c’est toujours les même il pense faire du bénéfice j’appel pas sa collectionner
Excellent article, entièrement d’accord avec vous.
Bonjour, votre article constitue un éclairage. Discutable mais pas entièrement faux. Il concerne surtout ceux qui gèrent, investissent sur le court terme et moins ceux « épousent » une passion.
L’objet de l’article est de mettre en lumière les mécanismes qui ont conduit à une bulle spéculative autour des Porsche Classiques et, en effet, en amenant un public totalement nouveau
Je trouve votre article légèrement à charge. Porsche a peut-être savamment organisé ce mécanisme. Mais il n’y a pas que du mauvais. Que les très beaux exemplaires valent chers c’est normal! Elles deviennent rares donc comme tous objets rares cela a un prix. Et Porsche n’est pas le seul à avoir un service restauration de ces anciennes. Ferrari, Aston, Jaguar, etc…Et ce que je trouve beau c’est qu’on est capable de retrouver toutes les pièces! Là où Audi par exemple est incapable de trouver des pièces pour un break RS première génération. Ou Renault pour une Clio Williams. Le plus gros problème se situe pour des 964 par exemple qui sont une voiture quelconque qui coûte désormais une fortune. Mais bon si vous vous trouvez qu’une 356 n’est rien d’autre qu’une Coccinelle…Ou une 959 n’est rien d’autre qu’une 911 avec un kit carrosserie, non?
Tout est question de mesure. Il y a cher et cher … le meilleur exemple est celui de la 911 2.0S vendue par Artcurial. Entre l’estimation des revues « spécialisées », celle des commissaires priseurs et la vente finale, il y a plus du simple au double ! Preuve s’il en était de la bulle artificielle ….
Quant à la 356, ce n’est pas une coccinelle. Mais pas très loin …. et des préparations d’époque (Okrasa, Denzel, Judson …) lui donnaient la même puissance que les 356. Mais c’est un autre sujet 🙂
Il est très bien cet article, car il lève le voile sur le fonctionnement économique d’un milieu passionnel. Et ça fait mal quand on voit comment peut être manipulée la passion.
J’aime bien aussi quand vous démontez le mythe de la 356 qui, en effet, n’est qu’une coccinelle un peu applatie ! On sentait déjà ce petit coup de griffe quand vous expliquiez qu’une (belle) réplique c’est très bien.
A ne pas oublier non plus, la défiscalisation … une voiture de collection sort de l’assiette de l’ISF, alors quand vous êtes plein aux as, vous pouvez sortir 400.000 euros de votre patrimoine pour le mettre dans 3-4 Porsche et que le vendeur vous dit « elles vont prendre 10% de valeur dans l’année » vous n’hésitez pas …. elle est pas belle la vie kiki ?
C’est à vous professionnels de lever les lièvres !!
Informer et communiquer les vraies valeurs moyennes de ce genre de véhicules.
Multiplier les cotations et les rendres crédibles et accessibles à tous .
Malheureusement tant qu’on trouvera des C….pour payer ces sommes …on pourra rien dire et malheureusement les vrais passionnés dont je fais partie, seront écartés par la force des choses , de ce marché de hyènes.
La difficulté à appréhender le « juste prix » d’une voiture ancienne est réel. D’abord, parce que l’on ne connait pas le montant réel des transactions et ensuite par la « Difficulté à établir la cote des voitures de collection«
Un des points essentiels révélés ici, à mon avis, c’est les magouilles autour de la soi-disant authenticité et l’aberration de la religion du « matching numbers »… qu’on nous sert à toutes les sauces et qui ne sert qu’à faire flamber les prix !
Une 356 avec son moteur d’origine, son capot d’origine, ses jantes d’origine, son air d’origine dans la chambre à air … vaudrait le double de la même avec un moteur (identique) mais venant d’une autre voiture, des portes prélevées sur une autre voiture ou des jantes repro ? Arrêtons un instant cette folie effectivement, arrêtons de vouloir jouer à « Wheeler Dealers » et « générer du profit » et vivons plutôt notre passion honnêtement, même si elle n’est pas « matching numbers ».
hé oui, quand la bulle gonfle, tout le monde est content … je voudrai faire part d’une expérience. J’ai acheté en 2003 une 911 2.2 T de 1971 au prix de 18.000 euros. J’ai souscris une assurance tous risques sur la base de la facture pro de l’achat. En 2005.mon assureur me demande l’actualisation de la valeur. Expertise… la voiture vaudrait 38.000 euros. Ma prime d’assurance double. Je mets en vente la voiture en 2008. Elle part au bout de 3 mois à 28.000 euros. Certes j’ai « gagné » 10.000 euros. Mais l’expert affirmait qu’elle valait 38.000 et l’assureur m’a bien fait payer l’assurance sur cette base.
On voit toute la connivence du système que dénonce cet excellent article …
L’article n’évite pas certaines facilités ou caricatures mais sur le fond il met le doigt où ça fait mal : les magouilles de certains vendeurs pros, le folklore des cotes des magazines ou la manipulation des tarifs en annonces. C’est bien de sortir du politiquement correct.
L’article et ses propos retrace une part de vérité. Ce qu’il oublie c’est la création d’emploi, la formidable économie crée, le caillou dans la chaussure c’est les « fake » vendu aux enchères. Tout l’argent investit dans nos chers voitures de collection, c’est tout l’argent qui n’est pas investit en bourse, à faire vivre des banquiers sans vergogne et son système, alors que là ce sont pour la plupart des artisans. Puis, dans la prochaine crise financière qui nous attends, il sera impossible de retirer nos économies de la banque, qui s’en servira pour s’en sortir, alors qu’avec notre petite Porsche dans le garage il nous restera au moins physiquement quelque chose.. et du plaisir, car tout passe par la..
Achetez, vendez, roulez avec vos économies
A bon entendeur
La création d’emploi, quand c’est des voitures importées des USA, bof bof…
Très bon article à généraliser à mon avis sur tous les modèles de »collection » comme le fameux combi split pour lequel magouilles et bisness font bon ménage sur le dos des passionnés(il en reste )
Cet article est vraiment très bien car il pointe la face cachée de l’iceberg, notamment autour des enchères. Le microcosme se paluche avec les annonces des ventes réussies mais on ne parle jamais des ventes qui ne se font pas et, à ce ce titre, l’exemple de Rétromobile 2016 est bienvenu pour remettre les pendules à l’heure.
Les maisons de ventes aux enchères ne donnent QUE les ventes réalisées ! Pour obtenir les ventes non abouties car en dessous du prix de réserves il faut aller fouiner sur des sites spécialisés qui sont … payants !
Je suis tout à fait d’accord avec l’article sur les fameuse porsche 356, pour ma part j’ai remis en état une triumph GT6 mk1 avec son petit 6 cylindres et j’adore le son qu’elle procure avec un échappement inox mieux sur tous les points de vue que les 356 et reste dans un prix abordable pour un passionné de voiture vintage..
N’oubliez pas que depuis la loi de finance 2014 (merci Francois Groland) les plus values sur les voitures de collection sont taxées.
La voiture de collection ne représente plus une telle valeur d’investissement que ce qu’elle a pu représenter de 2004 à 2014, non que ce ne soit plus intéressant, mais il y a mieux en terme de profit espéré.
Bref, taxation sur les plus-values, fin de l’ISF … le refuge fiscal que constituait la voiture de collection a perdu de son attrait. Donc les prix refluent, et en effet, les Porsche Classic qui ont été le plus loin dans l’explosion des prix sont les premières touchées.
Pas faux, mais cet article mélange les logiques de l’utilisateur et celles de l’investisseur. Deux mondes qui n’ont rien à voir. Je roule depuis 20 ans avec une vieille automobile de plus de 50 ans, j’ai oublié il y a longtemps le prix que je l’avais payé et, n’ayant pas l’intention de la vendre tant que je suis en état de m’asseoir derrière le volant, que la cote varie à la hausse ou à la baisse ne changera pas mon quotidien. Tout au plus, le doublement de sa valeur sur la période aise à justifier des dépenses d’entretien qui pourraient paraître déraisonnables au profane, mais c’est bien la seule importance que je lui reconnaisse.
Pour le reste, que les gogos se fassent « avoir » par les âneries mondaines entendues lors de ventes aux enchères d’une maison connue ne fait qu’illustrer l’importance de l’adage en cours chez les anglo-saxons dès lors qu’il s’agit d’acheter un bien quel qu’il soit : « Caveat emptor ».
Excellent article qui résume la situation. Et comme indiquée en Conclusion, cela a permit de sauver pas mal de modèles Porsche 🙂
Ça confirme bien ce que j’ai observé durant mes recherches d’une 911. Parfois aucune réponse aux annonces et des voiture qui disparaissent, réapparaissent mais à des prix différents sans changer de main… Aujourd’hui encore j’en observe soit disant à vendre, finalement à louer uniquement mais sur d’autres sites. Bref, des gens qui profitent grossièrement de passionnés aveugles…
Voilà pourquoi j’ai opté pour un Cayman récent en attendant la baisse (d’une 964 mais patience …)
Oui …enfin …article et arguments un peu faciles et complaisants. Vous n’êtes pas à une contradiction près : vous tirez à boulets rouges sur le « matching number » et constatez avec plaisir que Porsche se penche sur le nombre de Carrera RS 2.7 circulantes ! Le « matching number » avec la concordance du VIN n’est que la carte d’identité d’une automobile et permet précisément en principe d’identifier les « copies »et autres doublons . A ce jour circulent dans le monde certainement plus de 4000 Porsche Carrera RS 2.7 alors que Porsche n’en a produit que 1590 …cherchez l’erreur et le VIN ! Par ailleurs vous dénoncez les écarts de prix entre une banale Coccinelle et une Porsche 356A …C’est grotesque et traduit beaucoup d’inculture automobile. Le prix du pâté n’est pas celui du foie gras c’est entendu ! Restez objectif et ne tombez pas dans une certaine démagogie un peu déplacée s’agissant de modèles prestigieux et rares. Libre à vous d’acheter une Coccinelle, chacun fait ce qu’il veut de son argent pour se faire plaisir….il n’y en a plus pour longtemps, vous roulerez bientôt en « séche cheveux » éléctrique !! Courage ….
On ne tire pas à « boulets rouges » sur le matching number, on essaye de le désacraliser face à la vénération que lui vouent les animateurs d’émissions de vulgarisation… Et c’est bien la sacralisation du « matching numbers » qui génère les phénomènes de contrefaçons avérées que nous déplorons tous.
pour le reste, la caricature et le second degré ne sont pas forcément bannis de nos articles 😉
Votre article est certes intéressant, mais il n’est aussi que le constat ou la photo instantannée d’un long processus, de hausses, de baisses, de périodes d’engoument ou de désintérêt et dont on ne connait évidemment pas l’issue à moyen terme. De fait, je pense qu’il est important de ne pas tirer de conclusions trop atives…
Bien qu’étant à la fois « bénéficiaire et victime » de la spéculation, je préfère de loin un marché apaisé et raisonné à la période « de folie » que nous venons de traverser.
Néanmoins, il est très important de rappeler, comme cela l’a déjà été fait par un autre intervenant, que ce marché donne du travail à beaucoup de monde, en France et ceci majoritairement à de petits artisans; que cela entretien ou ravive certains savoir-faire en voie de disparition, que de nouvelles passions et autres vocations, et toute une économie dont tout le monde à bien besoin, vous y-compris et je m’en réjouis.
D’ailleurs, seriez-vous, serions-nous là à échanger sans marché de l’ancienne ?
N’étant pas un fervant défenseur du capitalisme aveugle et froid, je vous une grande admiration à l’artisanat quel qu’il soit…
Malheureusement jusqu’à ce jour, sans argent, il n’y pas d’artisanat, pas d’économie et pas de travail, alors ne crachons pas trop vite dans la soupe.
De plus, et même si c’est anecdotique, en ces temps de grande réflexion sur l’environnement, je préfère l’idée de conserver, d’entretenir et de faire durée des objets du passé (nos vieilleries) à celle de fabriquer de nouveaux objets dévoreurs de matières premières et d’énergie du type Tesla, pour ne cité que cette marque…
Comme le dit l’auteur de cet article en conclusion, la bonne nouvelle de ce snobisme et affairisme, concentrés pendant plus de 10 ans sur les Porsche Classiques, c’est que la presque totalité du parc d’avant 1974 a été restauré….et deviendra peut être accessible à nouveau dans quelques années !
C’est la force de l’argent, du profit et de la passion automobile ou dans un ordre différent !
Ah si les voitures populaires des années 30 pouvaient susciter un jour un tel « engouement comme dans les années 70 et 80, nous aurions un parc roulant fabuleux et diversifié!
enfin la verité !
le phénomène est exactement le même pour la soit disant sublimissime
alfa coupé bertone .
j´en ai possedé une , ça roule bien mais bon, faut pas charier .
donnée pour 130 cv ( a l´époque on disait 130cv ITALIENS ! ) .
ça vaut pas les 50000 euros que certains n´hésitent pas a en demander.
Vous avez la mémoire courte…!!!
Dans un article de Juin 2014 un de vos journaliste mentionnait dans son article les 5 bonnes raisons d’acheter une Porsche Classic, et parmi celles-ci …..:
« 5 – C’est un investissement !!!!
Ne laissez pas cette seule raison guider votre achat. Considérez là plutôt comme un bonus additionnel. Mais c’est un fait que comme elles deviennent de plus en plus rares, la valeur des Porsche Classic augmente. Voyez plutôt cet investissement comme la constitution d’un patrimoine familial à transmettre à vos enfants…
Je ne crois pas que nous ayons la mémoire courte : ce point arrive en 5eme position, la dernière. Et surtout notre dernière phrase : « Voyez plutôt cet investissement comme la constitution d’un patrimoine familial à transmettre à vos enfants… ».
Une 356 c’est une Coccinelle?
Elles utilisent la même base moteur sauf que l’une l’a en position centrale arrière et l’autre arrière! Ce serait comme comparé une 911 2.0 de 1965 et une 911GT2RS de 2019: elles utilisent la même base moteur du 6 cylindre boxer non? Déjà comparé une Carrera de « base » avec une GT3RS de la même année c’est une hérésie!
Elles utilisent le même chassis également, sauf que la carrosserie de l’une fait appel à un maximum d’aluminium (il faut rappeler qu’on est en 1948 et qu’ils utilisent déjà de tel procédé!) quand l’autre est en acier! Résultat environ 585 kg contre 700 kg.
Et je ne parle pas des versions Carrera 1500 GS capable de rouler à 200 km:h en 1952! Et jusqu’à 150cv en 1964 sur les 2000 GS…
Puissance maxi d’une Coccinelle de série? 50 cv
Mais sinon c’est la même chose!
En toute amitié, révisez vos classiques : Coccinelle et Porsche 356 ont un moteur en porte-à-faux AR. Nous parlons évidemment des modèles de série produits à partir de 1950 (Pre-A). Et la 356 utilise le bloc moteur de la Coccinelle, son train AR et son train AV à barres de torsions transversales. Ce n’est qu’en 1955 que le bloc spécifique 356 « 3 carters » fait son apparition sur la gamme. Le boitier de direction deviendra spécifique à la Porsche en 1957, etc … Quant à l’aluminium de la carrosserie, il n’a été utilisé que sur les pré-séries appelées « Gmund »
Après, il ne faut pas nier les progrès de motorisation avec notamment le moteur Carrera 4 arbres, mais là on était quasiment dans de l’offre « compétition client » qui n’avait pas grand chose à voir avec les modèles A, B, C et SC …
On va publier un petit article sur la gamme 356 prochainement
Excellent article. il y a plus de Porsche à vendre dans les gazettes auto que d’acheteurs ! Enfin parmi mes relations » fortunées » qui ont acheté une Porsche neuve, aucune ne l’a payée le tarif mais ont bénéficié d’une réduction comme pour n’importe quelle voitures. Parfois plus ! La légende est tenace véhiculée par Porsche et tous ceux qui en vivent, la presse notamment et quelques gogos et revendeurs !
Vous vous poser en juge de ce qu’est un prix raisonnable ou non, de ce qui est affairisme et pure spéculation ou non. Mais vous n’êtes pas l’ensemble du marché. Je suis toujours sidéré par cette vision des passionnés qui s’opposeraient aux spéculateurs/passionnés fortunés. Mais il y a aussi des passionnés millionnaires prêts à dépenser des fortunes pour un modèle, qui n’ont pas le temps d’éplucher les sites d’annonces à la recherche d’affaires, qui sont prêts à dépenser beaucoup plus parce qu’ils s’en fichent un peu.
Et qu’est-ce que la valeur intrinsèque d’une voiture de collection ? Elle est de 0 si on la compare en termes objectifs à une voiture actuelle. C’est inconfortable, pas fiable, plus lent. Vous n’êtes pas le décideur de la valeur intrinsèque d’un bien quelconque.
Le marché de l’automobile de collection est un marché émotionnel, qui ne répond pas seulement à des critères objectifs. Vous décrivez juste une logique de marché. Quand les prix sont faibles ils montent puisque la demande augmente, quand les prix dépassent le raisonnable alors ils baissent car la demande baisse.
Quant à Porsche, ils développent peut-être cette hype autour de leurs anciennes pour nourrir l’image légendaire acquise pour vendre plus de nouveaux modèles. C’est une entreprise après tout.
Patrice, nous faisons un CONSTAT. Le constat d’un marché qui s’est envolé, d’évidence trop vite et trop fort, et qui aujourd’hui retombe. Loin de nous le propos de dire qu’une 911 ou une 356 ne vallent rient, mais certains leur ont d’évidence attribué une valeur que les réalités du marché contestent aujourd’hui. Les quelques « passionnés millionaires » que vous citez ne font pas l’essentiel du marché. Pourtant, une certaine presse s’emballe à marteler les chiffres des achats de ces « passionnés millionaires ». Mais quand des passionnés anonymes de province n’arrivent pas à vendre leur 911 Classic à la moitié du prix claironné dans les « cotes » ou les compte-rendus d’enchères internationales, personne ne leur donne la parole et cette réalité n’a pas d’échos … et pourtant, ils sont plus nombreux que les « passionnés millionaires »
Pardon mais je n’aime pas du tout cet article.
Alors l’engouement pour les Porsche classiques serait dû à un vaste complot orchestré par un tas de margoulins avec à sa tête la marque Porsche elle-même ?
Les acheteurs de ces autos qui nous font vibrer depuis que nous sommes enfants sont des bobos-gogos près à payer n’importe quoi à n’importe quel prix ?
Une 356 ne vaudrait guère mieux qu’une coccinelle et une 911 T n’arriverait pas à la cheville d’une Honda Civic ?
Allons allons un peu de sérieux… Prenez un peu de recul !
Votre « bulle » relève d’une tendance bien plus générale qui va du vinyle à la dernière Triumph Bonneville, en passant par la photo argentique et les montres mécaniques…
Les possesseurs de ces autos sont le plus souvent des consommateurs avisés qui ont fait le tour des produits dont la durée de vie est programmée.
Et de quelle bulle parlez-vous ? Cela fait des années qu’une belle 911 G vaut entre 35 000 et 50 000 euros.
Tiens, un petit défi, puisque ces autos ne se vendent pas : mettez-vous en quête d’une 356 et venez nous raconter ce que vous avez trouvé et à quel prix…
Le marché des Porsche classiques n’est pas soutenu par l’offre mais par la demande, ce qui vaut pour tous les objets de collection bien sûr.
Porsche entretient le mythe Porsche, comme le font toutes les marques historiques de prestige.
Les bobos, les hipsters et tout simplement les porschistes ne sont pas des pigeons – donc des idiots – comme ne le sont pas la plupart des amateurs de belles choses.
Une 356 fait plus rêver qu’une coccinelle.
On a pas le droit de comparer une 911 à une Civic quand on exerce votre métier.
Enfin, merci de nous avoir révélé qu’il existe des pratiques louches dans le monde des automobiles de collection, personne ne nous avait prévenus.
Thierry, ne caricaturez pas l’article non plus 😉
Personne ne parle de complot, à part vous ! Par contre, des intérêts commerciaux convergents, oui et c’est indéniable. Votre énumération autour du vinyl, de la photo argentique, les montres mécaniques, les motos neo-rétro (on pourrait aussi évoquer le backdating Porsche / Singer and Co) n’est elle pas elle même une forme d’aveu qu’on est dans un phénomène de MODE, avec tous ses mécanismes marketing, par opposition à un phénomène naturel ?
Vous parlez des valeurs des séries G entre 35 et 50 kE. Ca représente grosso-modo le coût d’une réfection mécanique et cosmétique d’une 911. Rien d’effarant. Mais ce n’est pas sur ce type de transaction que nous parlons de bulle spéculative. Oui, une 356 fait plus rêver qu’une Coccinelle « Ovale » de 1955. Mais fait-elle rêver 5 ou 20 fois plus ? C’est là où l’on s’interroge…
Tout d’abord, merci d’avoir prêté attention à mon commentaire.
En ce qui concerne le phénomène de mode, je crois au contraire que cet attrait pour l’authenticité, pour le durable, est un peu plus profond et s’oppose en réalité à notre société hyper consumériste actuelle.
Ça peut paraître paradoxal car tout cela génère beaucoup de business, souvent créé d’ailleurs par les précurseurs passionnés de ces tendances.
Mais revenons à nos pigeons…
En 1965, VW avait déjà produit 8 millions de Coccinelle.
En 1965 toujours, Porsche avait fabriqué, en tout, moins de 80 000 exemplaires de la 356, soit 1% de la production de la Coccinelle.
Je ne sais pas si la 356 fait rêver 5 ou 20 fois plus que la Coccinelle.
En revanche, je sais qu’en théorie une 356 est 100 fois plus rare qu’une Coccinelle.
Ce qui est hors de prix, ce n’est pas une 356 autour de 80 000 euros, c’est une Coccinelle ou une 2cv autour de 12 000 euros.
Par ailleurs, tant qu’il existera des autos exceptionnelles vendues plusieurs millions, voire dizaine de millions d’euros, la cote des classiques intéressantes – au plan esthétique, technique, historique – et encore « abordables » n’est pas près de s’effondrer.
Vous avez raison : les 356 sont des voitures largement surcotées … Prenons leurs moteurs à partir de 1955 : 1600 cc de 60 et 75cv.
En 1958, une banale mémère suédoise, la Volvo PV544 dispose de base d’un 4 cylindres en ligne de 1600cc qui développe aussi 60cv ! Et la version « Sport » de la PV544 développe 85cv avec deux carbus SU…. Sur la 356 il faudra attendre 1960 pour le 1600 « Super 90 ». Quant à Alfa, ils sortent déjà 100cv de leur petit 1300 à AAC en tête à cette époquie !
Les 356 sont totalement survendues, on leur donne une image sportive qu’elles n’ont pas …
Bravo pour votre article ! Je suis propriétaire de Porsche (plus récente) mais mon père roulait en « Classic » 3,2l de 1988 achetée en 2002 19000€ puis une 964 C2 cab de 92 vendue en 2005 28000€ !! Est ce que ces autos valent plus ? Non, je ne crois pas. 45000€ pour une SC avec intérieur damier noir/blanc ? Des 924 à à 20000€ ? Ridicule !
Porsche s’est éloigné de ses fans, de ses passionnés en appliquant une tel stratégie et c’est triste. Porsche c’est une conception « simple » dommage que son environnement manque également de simplicité. On roule ou on aime Porsche pour ce qu’elle vous apporte mentalement voir même physiquement (attention je parles de frissons…) pas pour ce qu’elle peut représenter aux yeux des autres ou à son portefeuille.
Ce sont toutes de fabuleuses machines, elles doivent et ont besoins de rouler, pas d’attendre que leur cote augmente dans un garage. Vivement que les vrais passionnés au budget « normal » puisse à nouveau prendre soin de ces magnifiques bêtes a bonheur ! Une pensée à steeve Mcqueen et James Dean d’ailleur. Oui
Excellent article qui, avec beaucoup de hauteur et d’acuité, décortique le phénomène d’inflation des prix des voitures de collection, et particulièrement des Porsche. Je mettrai toutefois un bémol : le prix d’une voiture s’explique certes par des critères objectifs (dont la rareté) mais il y a une part d’irrationnel qu’on appelle la « cote d’amour » ou « la mode », qui peuvent avoir de nombreuses causes/sources, dont certaines parfaitement organisées (comme nous le démontre l’article). Si bien que remettre en cause la cote d’une 356A au prétexte que c’est – grosso-modo – la même voiture qu’une Cox, est plus que discutable… D’un point de vue rationnel (pour ne pas dire « mécanique »), c’est incontestable, mais pour tout le reste, c’est complètement faux ! D’abord parce que la première a été produite à 76’000 exemplaires et sa grande soeur à plus de 21 millions d’unités, sans parler de la « valeur intrinsèque » de la marque Porsche. Au final, je pense qu’il est sain qu’un ré-équilbrage du marché se fasse entre l’irrationnel et la réalité du marché, mais la voiture de collection est – et demeurera – un achat passion, souvent impulsif (pour ceux qui en ont les moyens de s’éviter de réfléchir en tout cas), et qu’on ne peut pas tout rationaliser pour expliquer une cote, surtout dans ce domaine.
Entièrement d’accord avec cet article en précisant que c’est également valable pour le phénomène des youngtimers …
Je possède une saab 900 qui échappe pour l’instant à des envolées de prix stratosphériques mais qui à légèrement augmenté depuis quelques années.
En ce qui concerne Porsche, pourquoi ne pas opter pour un modèle plus abordable ( pour l’instant peut être ) tel qu’une 996 qui apporte plus de confort et un vrai plaisir de conduite ?
Vivez votre passion !!!
Excellent article, sur les 356 et classic sur côtees.
En 1975 je me souviens avoir eu toutes les peines du monde à revendre ma 911 S 2,2l, 20.000frs (2 millions de c.) achetée quasiment au même prix 3 ans avant. J aurais mieux fait de la garder ? pas sûr.
J’ai racheté depuis une 993 cabriolet d’occasion, que j’ai depuis 30 ans et qui a triplé de prix.
Mais ce qu’il faut surtout dire c’est que ma 993, avec un cout d’entretien extrêmement faible, et 280.000 km. prend encore allègrement 290 km/h. « compteur » avec un petit vent portant ! (et sur circuit bien sûr !!) et reste dune fiabilité incroyable, avec une jouissance de conduite peu comparable, un coût d’entretien nul… et tout cela n’a pas de prix !!
Une 928 S4 aujourd’hui ne coûte que 20/30.000€…. Cherchez une voiture comparable à ce prix.
Conclusion : ne choisissez une voiture que par passion, et surtout pas comme investissement, vous ne serez jamais déçu.
H.P.
Bravo,
Très bon article.
Je suis porschiste depuis 1990 en passant progressivement de la 3.2 à la 991. (15 au total).
J’ai essayer de m’acheter une Classic il y a 3/4 ans, mais impossible pour moi d’en acheter une. Je passais presque pour un rigolo auprès des marchands, à qui j’expliquais que ces prix étaient totalement injustifiés.
Je ne regrette pas, et j’attend encore un peu pour continuer ma passion des porsche avec une belle classic dans ma collection.
bonjour, je suis un des deux fondateurs de nostalgia Magazine que vous citez. En tout premier lieu nous avons fondé de magazine sans un rond en poche juste pour le plaisir et ce n’est pas la vague internet qui nous a coulés mais un manque trésorerie, et quelques platages des annonceurs. Nous avons eu le tort d’arriver trop tôt, mais aucun regrets. votre article est intersants mais je trouve mélange un peu tout, les doublons de Vin des 2.7Rs n’est pas un scoop on le savait déja il y a 20 ans, sauf qu’effectivement le marché étant mondial et la communication facilitée cela apparait et avec la flambée des prix s’amplifie. Le coté positif est que de nombreux modèles ont été restaurés ce sui est bien. On constate que cette « flambée » à tiré vers le haut des modèles sans vraiment d’interêt a des tarifs de dingues, certes je veux bien admettre une 2.8RSR à des tarifs a 7 chiffres, mais quand je vois des 912E à 50K (quand on connait l’oignon que c’est) des 914 1.7 à 35K ou des 2.7 affichées à 60K je me demande qui peut bien mettre une somme pareille dedans ? Je ne parle pas de l’invasion des autos (plus que douteuses) venant des USA …. là ou je ne suis pas du tout d’accord c’est votre comparaison 356 cox ou des perfs d’une 911T, on n’achète pas ces autos pour leur implantation moteur ou leur performances, le plaisir est ailleurs, une Carrera 3.2 à les mêmes performances qu’une 2.7RS …. Et j’ai pris autant de plaisir avec mon ex-912 qu’avec une 993 (plus même, soyons francs) . Ne considérer une Porsche classique QUE comme un produit financier va en faire déchanter certains, en espérant qu’ils ne se soient pas endéttés pour cela. Salutations Henri
Bonjour
dans votre article il y a des vérités sur les magouilles et assemblages de pièces pour tenter d en faire un modèle original ce qui vaut pour d autres marques plus prestigieuses.
La ou je ne suis pas d accord ,est de dire qu une 356 et une cox c est quasiment pareil.
J ai la chance de posséder les deux.
Une 356 pre a de 54 et une cox ovale de 54
Toute les deux en parfait état.
Je peux vous assurer que l une et l autre n on rien en commun.
Les 2 moteurs sont a l arrierre et sont des boxer ,la comparaison s arrete la.
Bien sur les performances de la pre a sont aujourd hui ridicules et d autres voitures de sport contemporaines etaient plus performantes mais la qualité de fabrication , la fiabilité ,la tenue de route etaient excellentes.
Bien plus sophistiquée qu une coccinelle;